Que faut-il faire après avoir choisi de devenir auto entrepreneur ?

Publié le : 28 mars 20195 mins de lecture

Le statut d’auto entrepreneur offre un grand lot d’avantages, c’est pourquoi un certain nombre d’actifs choisissent de créer leur auto-entreprise chaque année. Mais après avoir créé son activité, que faut-il faire, à quelles règles est-on soumis ? On vous donne quelques pistes au cours de cet article !

La première étape : l’inscription d’auto entrepreneur

Il n’y a rien de plus simple que de devenir auto entrepreneur, puisqu’il vous suffit de rester devant votre ordinateur, sans aucune nécessité de vous déplacer. Concrètement, il vous suffit de remettre votre dossier à une société spécialisée telle qu’Espace-auto-entrepreneur.com ou bien de vous rendre sur le portail des auto-entrepreneurs pour remplir un formulaire en ligne.

Ce formulaire est essentiel afin de vous affilier à un centre de formalité des entreprises (CFE), puisque vous y renseignez vos nom et prénom, votre adresse mail et physique, votre numéro de téléphone, ainsi que la nature de l’activité que vous envisagez d’entreprendre. Il existe en effet plusieurs types d’activités pour les free-lance. Grâce à cela, vous recevrez un numéro de SIRET, et dès sa réception, vous serez autorisé à vendre vos produits ou vos services, donc à les facturer.

Les règles à prendre en compte en créant son activité

Bien sûr, créer une auto-entreprise s’accompagne d’un certain nombre de règles, mais ces règles sont considérablement allégées en comparaison d’un statut juridique plus lourd, tel que la SARL (Société A Responsabilité Limitée) ou l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) qui n’est autre qu’une SARL unipersonnelle. Visitez Entreprise-et-compagnie.fr pour découvrir d’autres statuts juridiques.

En effet, devenir auto entrepreneur permet de ne répondre qu’à une réglementation simple, et cela s’explique en raison du fait que le statut a été créé en période de crise financière. L’objectif était alors de dynamiser le marché du travail en stimulant l’esprit d’entreprise des actifs français. La flexibilité est donc au cœur du dispositif :

  • En guise de comptabilité, il suffit de tenir à jour un carnet de recettes. Il faut également tenir à jour un cahier d’achats si vous êtes amenés à en effectuer durant vos missions professionnelles.
  • Vous devez conserver la totalité des factures et des devis que vous émettez dans le cadre de votre activité professionnelle, afin de pouvoir présenter ces documents en cas de litige juridique ou de contrôle fiscal. Cela est valable pour une durée de 10 ans après l’éventuelle fermeture de votre auto-entreprise.
  • Votre chiffre d’affaires doit être déclaré tous les mois ou tous les trimestres pour que le calcul de vos cotisations sociales et fiscales soit effectué.

Les atouts dont vous pouvez bénéficier en tant que micro-entrepreneur

Mais les quelques règles qui s’appliquent sur ce statut ne changent rien au fait que devenir auto entrepreneur permet de bénéficier d’un grand nombre d’avantages. En effet, grâce à cette structure, vous êtes exonéré de TVA. Cela signifie que vous n’êtes pas tenu de reporter ce coût sur le prix de vos produits ou de vos services, et que vous bénéficiez d’un avantage de taille face à vos concurrents.

Par ailleurs, vous pouvez cumuler ce statut avec un poste de salarié du privé ou de fonctionnaire. Vous êtes donc en mesure de tester un projet professionnel en limitant les risques, de tenter une reconversion professionnelle, ou bien de compléter ses revenus grâce à une activité en parallèle de votre métier principal.

Enfin, vous pouvez mettre fin à votre entreprise aussi facilement que vous l’avez créée, en remplissant un formulaire en ligne. Bien sûr, tout cela sans oublier de régler vos dernières cotisations sociales et fiscales en déclarant votre dernier chiffre d’affaires.

La fin d’une micro-entreprise n’est pas soumise au délai de carence, cela signifie que les professionnels qui mettent fin à leur activité peuvent en recréer une autre dès le lendemain sans le moindre problème.

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